« La Meilleure boulangerie de France » : Apprentis et pains sans gluten… Toutes les nouveautés de la saison 9

A LA BAGUETTE La compétition réservée aux artisans boulangers revient pour une nouvelle saison ce lundi, dès 18h40, sur M6, avec quelques changements..

  • La Meilleure boulangerie de France revient pour une nouvelle saison (la neuvième) ce lundi 10 janvier 2022, à 18h40 sur M6.
  • Si l’édition 2021 a été un succès d’audience historique pour le programme, la production a décidé d’apporter quelques modifications et nouveautés au concept.
  • Une semaine spéciale « apprentis » sera ainsi au programme. Les jurés Norbert Tarayre et Bruno Cormerais sont aussi allés, et c’est une première, voir des boulangers en Espagne, en Italie ou en Belgique…

L’an passé, La Meilleure boulangerie de France a alléché en moyenne 2.2 millions de téléspectateurs et téléspectatrices chaque début de soirée. Pour cette émission lancée en 2013, c’est tout simplement la meilleure saison historique en termes d’audience. Si l’adage veut qu’on ne change pas une recette qui marche, quelques nouveaux ingrédients ont été ajoutés au programme de la neuvième saison qui commence ce lundi à 18h40 sur M6.

Un tour de France… qui passe par l’Italie et la Belgique

Norbert Tarayre et Bruno Cormerais ont parcouru 15.000 km durant les quinze semaines consacrées au tournage. L’emblématique duo d’animateurs et jurés de l’émission a ainsi « visité » treize régions de l’Hexagone mais pas que… « On sait que le patrimoine de la boulangerie en France est illimité, pourtant on a eu besoin d’ouvrir les frontières et de s’intéresser à des expatriés en Italie, en Espagne, en Suisse et en Belgique. C’est très atypique et intéressant de retrouver ces boulangers qui défendent ailleurs notre patrimoine », explique Matthieu Bayle, le directeur des programmes d’Endemol qui produit l’émission. « On a vu que la boulangerie française s’adapte aux exigences et aux besoins alimentaires de chaque pays, souligne Norbert Tarayre. En Espagne, c’est l’industriel qui domine. Le boulanger qu’on y a rencontré a amené ses valeurs artisanales à Barcelone avec des baguettes à la française qui marchent très très bien. »

Un coup de projecteur sur les apprentis

Cette saison 9 mettra en valeur les apprentis. « On a leur a dédié une semaine entière. C’est l’occasion de nous pencher sur les boulangers de demain, aux talents extrêmement poussés », avance le producteur. Chacun des épisodes de cette semaine spéciale fera concourir deux apprentis au sein des boulangeries qui les forment et, le vendredi, un binôme sera sélectionné pour la finale nationale. Cette nouveauté tenait Bruno Cormerais à cœur : « Les apprentis, c’est la base de notre métier. On nous a transmis des choses, que j’essaie de transmettre. Ce sont les fondamentaux pour la pérennité de la profession. » « Avec l’émission, on redonne aux gens l’envie de revenir à ces métiers en leur montrant que l’apprentissage n’est plus ce que c’était il y a vingt ans. C’est encore plus noble aujourd’hui d’être artisan boulanger car cela demande beaucoup d’intellect. La méthodologie, ça se réfléchit, ça se travaille et, croyez-moi, les jeunes sont d’un excellent niveau », appuie Norbert Tarayre.

Une salve de recettes de Norbert Tarayre

Le public de La Meilleure boulangerie de France est déjà familier des « tutos de Bruno ». Cette saison, il faudra aussi compter avec les recettes de Norbert, dans le cadre du défi « l’accord parfait ». L’idée est de « montrer comment associer des plats à des produits boulangers », explique le chef. Il contextualise : « J’avais envie de le faire. J’ai dit à Matthieu Bayle que ce serait sympa qu’on me voie un peu cuisiner. Cela me fait du bien de mettre la main à la gamelle. On est jurés, on a une légitimité, mais c’est important de montrer qu’on en a encore sous le pied. » Les recettes de Norbet Tarayre se concentreront sur les plats traditionnels, en fonction des régions visitées. Seront au menu, entre autres, les œufs en meurette, l’escalope à la normande, la daube provençale ou les quenelles de brochet…

Une variété plus large de pains, jusqu’au sans gluten

A ces nouveautés imaginées et validées par la production, il faut ajouter celles sur lesquelles Endemol et M6 n’avaient pas prise. « Avec les événements qu’on a vécus ces derniers temps [comprendre : la crise sanitaire], on a des boulangers plus affûtés, qui ont encore plus travaillé sur certains produits comme la viennoiserie. C’est dans l’air du temps », note Norbert Tarayre. « Les boulangers se sont mis aussi à cuisiner. On retrouve des gammes de snacking super intéressantes », souligne Bruno Cormerais. « On a découvert des boulangers qui savent faire en sorte que le pain soit encore meilleur », reprend son acolyte évoquant certaines créations couplant « l’avancée de la technologie dans la boulangerie et un savoir-faire davantage ancestral afin d’avoir un meilleur rendu possible. » Bruno Cormerais a ainsi été particulièrement marqué par un pumpernickel, également appelé « pain allemand » : « Il est cuit dans un bocal et, au travers de la technicité, de la fermentation, le boulanger a réussi à apporter des arômes un peu sucrés. » « Un apprenti nous a fait un pain avec de la farine de riz et du sésame noir. Cela a été fatal, vraiment très très bon », évoque de son côté Norbert Tarayre. Le duo s’est aussi retrouvé face à des pains sans gluten. « J’avais beaucoup d’appréhension sur ce phénomène de consommation – même si ça existe depuis longtemps, confie l’ex-candidat de Top Chef. Plein de jeunes boulangers nous ont proposé des pains sans gluten ou véganes – et pas dans des grandes villes : on a vu ça dans des petits villages. On ne s’y attendait pas. »