La métropole niçoise compte s’appuyer sur le luxe (mais pas que) pour booster le tourisme

REPRISE L’office métropolitain du tourisme lance un plan d’actions malgré la menace de la cinquième vague de Covid-19

  • A Nice, l’Office de tourisme métropolitain a dévoilé son plan d’actions, alors que la cinquième vague de Covid-19 menace à nouveau l’activité.
  • Par ses axes de travail, la structure prévoit notamment de courtiser des touristes capables de dépenser davantage.

Depuis le début de la crise sanitaire, le tourisme a bien évidemment accusé le coup dans la métropole niçoise. Cette année, de janvier à fin septembre, 1.794.862 nuitées ont été vendues dans les hôtels et résidences. Soit 47 % de moins qu’en 2019 mais déjà 10 % de plus que l’an dernier.

« On avait prévu bien pire et, au final, on sauve largement les meubles », notamment grâce à la clientèle française, explique Denis Zanon. Le directeur de l’Office métropolitain du tourisme se tourne désormais vers l’avenir, pour accélérer la reprise malgré la menace d’une cinquième vague de Covid-19. Avec trois principaux axes de travail.

Des touristes qui dépensent davantage

Le tourisme « raisonnable » plus que le tourisme de masse. Pour relancer la machine sans la dénaturer, l’office va notamment miser sur une « montée en gamme » et « l’amélioration de la recette touristique ». C’est-à-dire sur des visiteurs qui auraient tendance à dépenser davantage. « Cela va passer par une mise en valeur et une promotion ciblée du luxe, détaille Denis Zanon. Nous avons déjà tout ce qu’il faut pour être extrêmement compétitifs avec les autres destinations, y compris celles qui se trouvent à proximité. Il y a deux palaces dans la métropole, de l’aviation d’affaires, un héliport et beaucoup de marques emblématiques de shopping. »

L’Unesco et le rugby en vitrine

Pour attirer des visiteurs, la métropole compte évidemment capitaliser sur le classement de Nice au patrimoine mondial de l’Unesco. Mais aussi sur sa candidature au titre de capitale européenne de la Culture 2028. « C’est un chantier de longue haleine qui va nous permettre de communiquer sur l’offre culturelle, le premier item consommé dans les destinations urbaines », appuie le patron de l’office. La structure a déjà confirmé sa présence à de nombreux événements pour en faire la promotion. Sur les deux prochaines années, elle axera également sa communication sur le rugby avec les demi-finales du Top14, en 2022, et la Coupe du monde, en 2023.

La montagne, qui regagne

La nature « active » et donc sportive est un autre axe de travail. Mais après la tempête Alex, il faut encore reconstruire. « Et que tout soit en ordre de marche pour que l’on puisse promouvoir efficacement nos montagnes, explique Denis Zanon. En attendant, nous avons bon espoir pour l’hiver. »