April Benayoum : “Je défendrai la lutte contre le harcèlement et la discrimination à Miss Monde”

Première dauphine de Miss France 2021, l’ex-Miss Provence s’envole ce samedi pour Porto Rico où elle tentera de décrocher la 70e couronne de Miss Monde le 16 décembre. Un concours où elle compte bien faire entendre sa voix, elle qui a été la cible de tweets antisémites.

Même liseré doré, même lettres bleues. Seule l’inscription est différente. À cinq jours du grand départ, April Benayoum étrenne désormais l’écharpe siglée “Miss World France”. “La passation s’est faite dans la salle de bains”, s’amuse au loin Ophély Mezino qui il y a deux ans avait bien failli l’emporter. La Guadeloupéenne ne quitte pas des yeux sa protégée.

Réunies dans un hôtel parisien pour un ultime shooting photo, les deux reines de beauté échangent beaucoup. Ce samedi 20 novembre, April Benayoum s’envolera pour Porto Rico où l’attendront 115 autres candidates. Et un titre que la France n’a plus gagné depuis Denise Perrier en 1953. L’aventure d’une vie pour l’ancienne Miss Provence et première dauphine de Miss France 2021 qui a répondu à nos questions. Sans jamais se défaire de son sourire.

Quand avez-vous appris que vous alliez représenter la France au concours Miss Monde ?

Sylvie Tellier m’a appelée il y a un mois et demi pour me l’annoncer, j’étais très heureuse. Je me souviens que j’étais seule dans mon appartement (elle rit) mais dès que je l’ai su, j’ai appelé mes parents et mes proches parce qu’eux aussi espéraient me voir partir.

Comment se remet-on dans la machine des concours de beauté après quasiment un an d’arrêt ?

C’est vrai que, cette année, il n’y a pas eu de galas Miss France (qui rassemblent la reine de beauté et ses dauphines lors des élections régionales, ndlr). C’est dommage parce que ç’aurait été un beau moment de partage avec les filles. Je suis encore dans mon année de première dauphine donc je suis toujours dans la machine. C’est comme si rien ne s’était passé, on s’y habitue très vite.

Comment se prépare-t-on au concours Miss Monde, qui n’a rien à voir avec celui de Miss France ?

Je connaissais très peu de choses sur ce concours. J’étais plus habituée à regarder Miss Univers, qui est vraiment un show. Miss Monde est beaucoup plus dans l’humain, ça me ressemble davantage. C’est vrai que c’est très différent de Miss France donc on regarde les éditions précédentes, on se renseigne. Il faut quand même se préparer physiquement et mentalement. On est face à 115 candidates de pays différents qui sont aussi autant déterminées que nous. J’ai la chance d’être accompagnée d’Ophély Mézino, première dauphine de Miss Monde, qui me conseille beaucoup. Heureusement qu’elle est là.

Quel a été son conseil le plus précieux ?

Je pense que ce qui est important à Miss Monde, comme elle me l’a dit, c’est de tout faire avec le cœur. Il faut être 100% soi, 100% vrai et être bienveillant.